lundi 16 décembre 2019, par
Alors que les maladies mentales ne cessent de gagner du terrain, le nombre de lits destinés aux patients qui souffrent de ces troubles ne cesse de diminuer. Face aux restrictions, le secteur hospitalier peine à prendre en charge des patients qui nécessitent pourtant des parcours de soin sur mesure.
Vers une recrudescence des maladies psychiatriques en France
Le secteur psychiatrique français va mal, tous les chiffres en témoignent. Selon une étude publiée par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), le nombre de patients suivis pour des troubles psychiques aurait connu une augmentation de 46 % chez les adultes et de 49 % chez les enfants, entre 1991 et 1997 seulement. Or, force est de constater que le système de santé ne parvient plus à suivre le rythme. Pourtant, les pathologies psychiatriques et les parcours de soin qui en découlent sont pris en charge par l’Assurance maladie et la plupart des mutuelles. Il n’y a qu’à consulter un comparateur mutuelle santé, comme lecomparateurassurance.com, pour s’en rendre compte. Mais alors, quelles sont les difficultés rencontrées par ce secteur en crise ?
Un système de santé psychiatrique saturé
Alors que le nombre de patients qui nécessitent une prise en charge psychiatrique augmente continuellement, le nombre de lits ne cesse de diminuer. Entre 1991 et 1997, il aurait ainsi connu une baisse de 27 % chez les adultes et de 42 % chez les enfants. Une contradiction fondamentale qui explique, en grande partie, les difficultés rencontrées par les praticiens et leurs patients. La répartition des structures d’accueil et des professionnels de santé pose également question. Alors que les grandes villes sont sensiblement mieux équipées que leurs provinces, leurs structures médico-psychologiques sont totalement saturées. Dans ce contexte, comment assurer des prises en charge efficaces et rapides à l’échelle nationale ?
Santé psychiatrique en France : quelles perspectives ?
En juin 2018, Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, annonçait un plan de restructuration pour la prise en charge des troubles psychiques. Une annonce particulièrement bien accueillie par les praticiens et leurs patients, qui n’ont pourtant pas tardé à mesurer les limites de ce plan. La crise profonde qui traverse le secteur psychiatrique français n’est que l’un des symptômes d’une autre crise, plus large, qui touche l’ensemble du secteur hospitalier public. Alors que le nombre de lits ne cesse de diminuer, les perspectives d’amélioration tardent encore à se dessiner pour les acteurs de la santé psychiatrique en France.
Cet article est un publirédactionnel LCA.