mardi 13 novembre 2012, par
La direction générale de l’offre de soins (DGOS) a publié le 6 novembre 2012 son rapport d’activité pour 2011. Ce rapport est introduit par Annie Podeur, qui a quitté la DGOS en mars au terme de plus de cinq années passées à sa tête, après avoir piloté la transformation de la direction de l’hospitalisation et de l’organisation des soins (Dhos) en DGOS le 15 mars 2010.
2011 fut une année consacrée aux patients et également à « l’aboutissement d’une nouvelle organisation fondée sur la dynamique collective, la coopération avec nos opérateurs, le développement du pilotage stratégique au sein du conseil national de pilotage des ARS [agences régionales de santé], l’engagement de chantiers novateurs autour des maisons de santé pluriprofessionnelles, de la télémédecine, de la chirurgie ambulatoire », note Annie Podeur.
Le rapport est également introduit par François-Xavier Selleret, qui lui a succédé mais a quitté la direction fin septembre. Il insiste sur la nouvelle organisation sanitaire régionale avec la signature de l’ensemble des contrats pluriannuels d’objectifs et de moyens (CPOM) qui tracent la feuille de route des ARS jusqu’en 2013.
Depuis le 1er octobre, Jean Debeaupuis dirige la DGOS, rappelle-t-on.
Le rapport regroupe plus d’une soixantaine d’entretiens avec les différents responsables de la DGOS sur tous les sujets couverts par la direction ainsi qu’avec l’ancienne secrétaire générale des ministères chargés des affaires sociales, Emmanuelle Wargon, qui a été nommée le 3 octobre déléguée générale à l’emploi et à la formation professionnelle.
En 2011, la DGOS employait 289 agents, dont 78% de femmes et 74,7% en catégorie A.
Elle a adopté son plan stratégique 2011-13. Sur les 387 livrables prévus (dont près d’un quart sont réalisés avec l’Agence technique de l’information sur l’hospitalisation -Atih), 71% ont été réalisés dans les délais. Ce taux monte à 81% pour les livrables suivis par le comité de pilotage des plans d’action et des projets transverses (Copat), instance interne.
Chiffres clés sur l’offre de soins
La DGOS donne aussi dans son rapport plusieurs chiffres-clés sur l’offre de soins.
Au 31 décembre 2011, il y avait 2.884 établissements de santé, dont 941 établissements publics, 664 établissements de santé privés d’intérêt collectif (Espic) intégrant les centres de lutte contre le cancer (CLCC) et les structures d’hospitalisation à domicile (HAD), et 1.279 cliniques. Étaient recensés 37.000 cabinets individuels de médecins dont 35.200 de généralistes, 20.100 cabinets individuels de chirurgiens-dentistes, 2.700 de sages-femmes, 48.700 d’infirmiers, 34.100 de masseurs-kinésithérapeutes, 27.600 officines de pharmacie et 3.900 laboratoires de biologie et d’analyse médicale. S’agissant des urgences, le nombre de passages s’élevait à 16,2 millions. Il y avait 649 services, 90 Samu et 407 Smur. Au 31 décembre 2011, la DGOS précise qu’il y avait 349.700 professionnels de santé médicaux, dont 216.800 médecins (87.000 salariés et 129.700 libéraux ou mixtes), 40.600 chirurgiens-dentistes (3.800 et 36.800), 72.800 pharmaciens (40.700 et 32.100), 19.500 sages-femmes (15.500 et 4.000). Les 1,485 million de professionnels de santé non médicaux se répartissaient entre 567.600 infirmiers (475.900 salariés, et 91.700 libéraux ou mixtes), 250.700 aides-soignants salariés, 75.200 masseurs-kinésithérapeutes (15.800 salariés et 59.400 libéraux ou mixtes), 30.200 manipulateurs en électroradiologie médicale salariés et 12.100 pédicures-podologues (200 salariés et 11.900 libéraux ou mixtes). S’agissant des établissements en difficulté financière, le rapport précise que 30 hôpitaux ont été suivis par le comité des risques financiers, mis en place en 2010. En 2011, le déficit de ces établissements est passé de 367 millions d’euros à 323 millions d’euros.
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