dimanche 13 juin 2010
Déclaration du ministère des affaires étrangères et européennes et du ministère de la sante et des sports
Le 17 mai 1990, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) annonçait sa décision de retirer l’homosexualité de la liste des maladies mentales. Cette décision, que la France avait prise dès 1981, a marqué une étape historique dans la reconnaissance de la liberté d’orientation sexuelle et d’identité de genre.
Le 17 mai est la date choisie pour célébrer dans le monde entier la Journée internationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie.
La lutte contre les violations des droits de l’Homme fondées sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre est l’un des axes de la politique de la France en matière de droits de l’Homme. Cette journée est l’occasion de rappeler que la France reste fortement mobilisée dans la lutte contre la stigmatisation et les violations graves des droits de l’Homme dont sont victimes les personnes lesbiennes, gay, bisexuelles, transgenres (LGBT) partout dans le monde.
Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Santé et des Sports a annoncé le 17 mai 2009 son intention de ne plus considérer la trans-identité comme une affection psychiatrique. La publication en février dernier du décret a consacré cette décision faisant ainsi de la France le premier pays au monde à agir dans ce sens.
Il reste que la transidentité est toujours considérée comme une maladie mentale dans de nombreux pays.
C’est la raison pour laquelle, Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères et européennes et Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Santé et des Sports, ont décidé de travailler ensemble pour porter cette question devant l’Organisation mondiale de la Santé.
[Pascal]
Voir en ligne : sante.gouv.fr